Source : http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120920_00207398
Comment on nous empoisonne
jeudi 20 septembre 2012
mercredi 19 septembre 2012
OGM, le scandale
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120919.OBS2890/ogm-le-gouvernement-prend-l-etude-de-seralini-tres-au-serieux.html?xtor=RSS-17#xtor=RSS-128
Réagissant à l'étude de l’équipe
Séralini/Criigen, les ministre de la Santé, de l'environnement et de
l'agriculture ont annoncé des mesures d'urgence. (WITT/SIPA)
OGM : le gouvernement prend l'étude de Séralini très au sérieux
Créé le 19-09-2012 à 18h12 - Mis à jour à 18h16
Réagissant à l'étude de l’équipe Séralini/Criigen, les ministre de la Santé, de l'Environnement et de l'Agriculture ont annoncé des mesures d'urgence.
Mots-clés : étude, Anses, Corinne Lepage, Monsanto
Sur le même sujet
- » EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons !
- » Lepage : "Tout est organisé pour qu'il n'y ait pas de recherches!"
- » Bové : "Je demande l’interdiction des 2 OGM autorisés dans l’UE"
- » Fellous : "Je suis surpris de ce show qui ne démontre rien"
- » Jouanno : "Je me souviens de la visite menaçante de Monsanto"
La déclaration commune des trois ministres concernés Marisol Touraine
(Santé), Delphine Batho (Environnement) et Stéphane Le Fol
(Agriculture) après la publication, désormais officielle, de l’étude conduite par l’équipe de Gilles-Eric Séralini sur le maïs OGM NK 603, prend toute la mesure du débat qui vient de s’ouvrir.
Après la révélation par le "Nouvel Observateur" des résultats de l'étude, les trois ministres ont clairement fait comprendre mercredi 19 septembre que l’étude de l’équipe Séralini n’est pas une étude plus. Mais l’étude qui manquait : "Cette étude semble confirmer l'insuffisance des études toxicologiques exigées par la réglementation communautaire en matière d'autorisation de mise sur le marché de produits transgéniques."
Seconde mesure : la transmission "en urgence à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) de l’étude pour expertise. Une agence qui se trouve aujourd’hui dans une situation assez critique puisque le Parlement européen a refusé de lui voter son quitus pour son activité. Du fait des conflits d’intérêt qui s’étaient manifestés au plus haut niveau.
C’est donc d’abord sur la foi de l’expertise de l’Anses que le gouvernement se forgera un avis. Il faut savoir que cette autorité qui surveille notre sécurité alimentaire est aujourd’hui la plus importante agence de ce type en Europe. Et que sur d’autres sujets -sur le bisphénol A par exemple - elle n’hésite pas à affronter ses divergences avec son homologue européen.
Expertise de la plus haute importance car elle fondera, ajoute le communiqué commun, l’attitude du gouvernement à l’égard des instances européennes : le cas échéant, le gouvernement "demandera aux autorités européennes de prendre toutes les mesures nécessaires en termes de protection de la santé humaine et animale, mesures qui pourront aller jusqu'à suspendre en urgence l'autorisation d'importation dans l'Union européenne du mais NK 603, dans l'attente d'un réexamen de ce produit sur la base de méthodes d'évaluation renforcées."
Dans ce bras de fer prévisible entre les Etats-Unis et l’Europe, Bruxelles qui tente depuis des années de trouver une solution de compromis se trouve donc dans une position fort délicate. Il est à prévoir que le lobby agricole américain , inquiet à terme pour ses exportations de soja et de maïs, fasse une pression considérable sur Washington pour faire plier Bruxelles.
Un autre acteur pourrait cependant rentrer dans la danse : l’opinion. En Californie, la campagne pour le référendum sur l’étiquetage des produits OGM bat son plein. Si l’association de consommateurs gagne, c’est aux Etats-Unis même que le débat entre pro et anti OGM peur rebondir. Monsanto, qui n’a fait jusque là aucune déclaration, sait que c’est son modèle économique qui est en jeu. Si la firme se voit contrainte de multiplier des études à 100 millions d’euros sur chaque plante OGM, la rentabilité de ses produits risque de fondre comme neige au soleil.
Après la révélation par le "Nouvel Observateur" des résultats de l'étude, les trois ministres ont clairement fait comprendre mercredi 19 septembre que l’étude de l’équipe Séralini n’est pas une étude plus. Mais l’étude qui manquait : "Cette étude semble confirmer l'insuffisance des études toxicologiques exigées par la réglementation communautaire en matière d'autorisation de mise sur le marché de produits transgéniques."
Des mesures d'urgence
Première mesure, qui va de soi : la saisie de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) dont la légitimité et l’indépendance n’est pas contestée. Mais également du Haut Conseil des Biotechnologies, qui traverse en revanche une crise aiguë depuis plusieurs mois puisque des membres du collège "Société" ont démissionné (CFDT, FNSEA) à la suite des débats sur la coexistence des cultures OGM et non OGM.Seconde mesure : la transmission "en urgence à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) de l’étude pour expertise. Une agence qui se trouve aujourd’hui dans une situation assez critique puisque le Parlement européen a refusé de lui voter son quitus pour son activité. Du fait des conflits d’intérêt qui s’étaient manifestés au plus haut niveau.
C’est donc d’abord sur la foi de l’expertise de l’Anses que le gouvernement se forgera un avis. Il faut savoir que cette autorité qui surveille notre sécurité alimentaire est aujourd’hui la plus importante agence de ce type en Europe. Et que sur d’autres sujets -sur le bisphénol A par exemple - elle n’hésite pas à affronter ses divergences avec son homologue européen.
Expertise de la plus haute importance car elle fondera, ajoute le communiqué commun, l’attitude du gouvernement à l’égard des instances européennes : le cas échéant, le gouvernement "demandera aux autorités européennes de prendre toutes les mesures nécessaires en termes de protection de la santé humaine et animale, mesures qui pourront aller jusqu'à suspendre en urgence l'autorisation d'importation dans l'Union européenne du mais NK 603, dans l'attente d'un réexamen de ce produit sur la base de méthodes d'évaluation renforcées."
Les bras de fer commencent
L’hypothèse d’une "suspension en urgence de l’autorisation d’importation du maïs NK 603" frapperait de plein fouet le principe de "l’équivalence en substance" qui est la règle officielle aux Etats-Unis, au Canada et à l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Règle qui suppose qu’une plante OGM est identique à son homologue naturel. Qu’elle n’est donc soumise à aucun test, sur les animaux notamment, du type de celui en vigueur pour les pesticides et les médicaments.Dans ce bras de fer prévisible entre les Etats-Unis et l’Europe, Bruxelles qui tente depuis des années de trouver une solution de compromis se trouve donc dans une position fort délicate. Il est à prévoir que le lobby agricole américain , inquiet à terme pour ses exportations de soja et de maïs, fasse une pression considérable sur Washington pour faire plier Bruxelles.
Un autre acteur pourrait cependant rentrer dans la danse : l’opinion. En Californie, la campagne pour le référendum sur l’étiquetage des produits OGM bat son plein. Si l’association de consommateurs gagne, c’est aux Etats-Unis même que le débat entre pro et anti OGM peur rebondir. Monsanto, qui n’a fait jusque là aucune déclaration, sait que c’est son modèle économique qui est en jeu. Si la firme se voit contrainte de multiplier des études à 100 millions d’euros sur chaque plante OGM, la rentabilité de ses produits risque de fondre comme neige au soleil.
EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons !
Souce : http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120918.OBS2686/exclusif-oui-les-ogm-sont-des-poisons.html
Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes… une hécatombe. Et une bombe pour l'industrie OGM.
Mots-clés : étude, Cancer, toxique, MAIS, transgénique, rats, poison
Photo du film "Tous cobayes ?".
(Jean-Paul Jaud / ©J+B Séquences)
Sur le même sujet
Les photos
(Cet article paraît dans le "Nouvel Observateur" daté du 20 septembre 2012)
C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.
En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine ("Tous cobayes !", Flammarion, en librairie le 26 septembre).
Le récit de l’opération – nom de code In Vivo - évoque la très difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, par le truchement d’un lycée agricole canadien. Puis la récolte et le rapatriement des "gros sacs de jute" sur le port du Havre fin 2007, avant la fabrication de croquettes dans le secret le plus total et la sélection de deux cents rats de laboratoires dits "Sprague Dawley". Bilan ? Glaçant : "Après moins d’un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini, c’était une hécatombe parmi nos rats, dont je n’avais pas imaginé l’ampleur".
Dans l’Obs : Oui, les OGM sont des poisons par LeNouvelObservateur
Comparaison implacable : les rats OGM déclenchent donc de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non OGM quel que soit leur sexe. Au début du 24° mois, c’est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles OGM sont touchées contre seulement 30% chez les non-OGM.
Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d’espérance de vie, l’écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c’est à peu près l’équivalent d’une quarantaine d’années pour un homme…
Cette bataille, l’ex-ministre de l’Ecologie et première vice-présidente de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire à Strasbourg, la mène depuis quinze ans au sein du Criigen (Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique) avec Joël Spiroux et Gilles-Eric Séralini. Une simple association 1901 qui a pourtant été capable de réunir de bout en bout les fonds de cette recherche (3,2 millions d’euros) que ni l’Inra, ni le CNRS, ni aucun organisme public n’avaient jugé judicieux d’entreprendre.
L’étude du professeur Séralini laisse donc présager une nouvelle guerre meurtrière entre pro et anti-OGM. Les agences sanitaires exigeront-elles de toute urgence des études analogues pour vérifier les conclusions des scientifiques français ? Ce serait bien le moins. Monsanto, la plus grande firme mondiale de semences transgéniques, laissera-t-elle faire ? Peu probable : sa survie serait en jeu. Pour une seule plante OGM, il y a une centaine de variétés. Ce qui impliquerait au moins une dizaine d'études de 100 à 150 millions d’euros chacune !
> A lire : l'interview de Gilles-Eric Séralini, ainsi que des extraits de son livre "Tous cobayes!" (Flammarion), dans "Le nouvel Observateur" du 20 septembre.
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C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.
Lourdement toxique et souvent mortel
Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. A tel point que, s’il s’agissait d’un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l’attente de nouvelles investigations. Car c’est ce même OGM que l’on retrouve dans nos assiettes, à travers la viande, les œufs ou le lait.En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine ("Tous cobayes !", Flammarion, en librairie le 26 septembre).
Nom de code In Vivo
Jusqu’en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Ils ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence.Le récit de l’opération – nom de code In Vivo - évoque la très difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, par le truchement d’un lycée agricole canadien. Puis la récolte et le rapatriement des "gros sacs de jute" sur le port du Havre fin 2007, avant la fabrication de croquettes dans le secret le plus total et la sélection de deux cents rats de laboratoires dits "Sprague Dawley". Bilan ? Glaçant : "Après moins d’un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini, c’était une hécatombe parmi nos rats, dont je n’avais pas imaginé l’ampleur".
Dans l’Obs : Oui, les OGM sont des poisons par LeNouvelObservateur
Pathologies lourdes, tumeurs mammaires
Tous les groupes de rats, qu’ils soient nourris avec le maïs OGM traité ou non au Roundup, l'herbicide de Monsanto, ou encore alimentés avec une eau contenant de faibles doses d’herbicide présent dans les champs OGM, sont frappés par une multitude de pathologies lourdes au 13e mois de l’expérience. Chez les femelles, cela se manifeste par des explosions en chaine de tumeurs mammaires qui atteignent parfois jusqu’à 25% de leur poids. Chez les mâles, ce sont les organes dépurateurs, le foie et les reins, qui sont atteints d’anomalies marquées ou sévères. Avec une fréquence deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM.Comparaison implacable : les rats OGM déclenchent donc de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non OGM quel que soit leur sexe. Au début du 24° mois, c’est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles OGM sont touchées contre seulement 30% chez les non-OGM.
Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d’espérance de vie, l’écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c’est à peu près l’équivalent d’une quarantaine d’années pour un homme…
Exiger des comptes
C’est forte de ces conclusions que Corinne Lepage, dans un livre qui paraît vendredi 21 septembre ("La vérité sur les OGM, c’est notre affaire", Editions Charles Léopold Mayer), entend bien exiger des comptes auprès des politiques et des experts, français et européens, des agences sanitaires et de la Commission de Bruxelles, qui se sont si longtemps opposés et par tous les moyens au principe d’une étude de longue durée sur l'impact physiologique des OGM.Cette bataille, l’ex-ministre de l’Ecologie et première vice-présidente de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire à Strasbourg, la mène depuis quinze ans au sein du Criigen (Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique) avec Joël Spiroux et Gilles-Eric Séralini. Une simple association 1901 qui a pourtant été capable de réunir de bout en bout les fonds de cette recherche (3,2 millions d’euros) que ni l’Inra, ni le CNRS, ni aucun organisme public n’avaient jugé judicieux d’entreprendre.
Une étude financée par Auchan et Carrefour
Comment ? Autre surprise : en sollicitant la Fondation suisse Charles Léopold Mayer. Mais aussi les patrons de la grande distribution (Carrefour, Auchan..), qui se sont réunis pour l'occasion en association. Depuis la vache folle, ces derniers veulent en effet se prémunir de tout nouveau scandale alimentaire. A tel point que c’est Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, qui a débloqué les premiers financements.L’étude du professeur Séralini laisse donc présager une nouvelle guerre meurtrière entre pro et anti-OGM. Les agences sanitaires exigeront-elles de toute urgence des études analogues pour vérifier les conclusions des scientifiques français ? Ce serait bien le moins. Monsanto, la plus grande firme mondiale de semences transgéniques, laissera-t-elle faire ? Peu probable : sa survie serait en jeu. Pour une seule plante OGM, il y a une centaine de variétés. Ce qui impliquerait au moins une dizaine d'études de 100 à 150 millions d’euros chacune !
Le temps de la vérité
Sauf que, dans cette nouvelle confrontation, le débat ne pourra plus s’enliser comme par le passé. Dés le 26 septembre, chacun pourra voir au cinéma le film choc de Jean-Paul Jaud, "Tous Cobayes ?", adapté du livre de Gilles-Eric Séralini, et les terribles images des rats étouffant dans leurs tumeurs. Des images qui vont faire le tour de la planète et d’internet, puisqu'elles seront diffusées sur Canal+ (au "Grand Journal" du 19 septembre) et sur France 5 (le 16 octobre dans un documentaire). Pour les OGM, l’ère du doute s’achève. Le temps de la vérité commence.> A lire : l'interview de Gilles-Eric Séralini, ainsi que des extraits de son livre "Tous cobayes!" (Flammarion), dans "Le nouvel Observateur" du 20 septembre.
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vendredi 14 septembre 2012
METTONS LA NUTRITION À L’ORDRE DU JOUR INTERNATIONAL
Objet : Une douceur ?
Bonjour à toutes et à tous
Je viens d’apprendre que la patate douce a le potentiel d'un “super-héros” ! C’est vrai, elle est le symbole pour un plan nutritionnel mondial qui peut sauver la vie de millions d’enfants et leur permettre de bâtir un avenir sain et plus productif. Je viens de signer la pétition de ONE appelant les dirigeants du monde à mettre la patate douce au menu et la nutrition à l’agenda.
Et si vous vous mobilisiez à mes côtés en signant cette pétition à votre tour avant la tenue de la Journée mondiale de l’alimentation le 16 octobre prochain ?
http://act.one.org/sign/ patate_douce/?referring_akid= a17942421.6071751.j-59bq& source=conf
Merci beaucoup.
Je viens d’apprendre que la patate douce a le potentiel d'un “super-héros” ! C’est vrai, elle est le symbole pour un plan nutritionnel mondial qui peut sauver la vie de millions d’enfants et leur permettre de bâtir un avenir sain et plus productif. Je viens de signer la pétition de ONE appelant les dirigeants du monde à mettre la patate douce au menu et la nutrition à l’agenda.
Et si vous vous mobilisiez à mes côtés en signant cette pétition à votre tour avant la tenue de la Journée mondiale de l’alimentation le 16 octobre prochain ?
http://act.one.org/sign/
Merci beaucoup.
Pol
jeudi 13 septembre 2012
3 jours pour stopper l'Etoile de la Mort des multinationales
Chères amies, chers amis,
Ces firmes ont un nouveau plan pour se remplir les poches: un pacte mondial géant, assorti d'une cour internationale pour l’appliquer. Elaboré dans l'ombre depuis des années (même nos législateurs n’en savaient rien!), il s’est abattu comme une étoile de la mort sur nos démocraties. Les lobbyistes des géants du tabac, du pétrole, de l’industrie pharmaceutique, et de près de 600 autres firmes planchent sur le texte final -- qui porte notamment un coup aux lois anti-tabac, aux médicaments bon marché et à la liberté d’expression sur Internet.
Le dernier round des négociations s'achève dans 3 jours -- mais une levée de boucliers mondiale peut ébranler la confiance des négociateurs et saborder les tractations. Soyons un million de citoyens contre le coup d’Etat des firmes multinationales. Signez la pétition ci-dessous et envoyez-la à tous vos proches. Avaaz projettera le compteur de signatures sur les murs de la conférence -- afin que les négociateurs assistent en temps réel à la destruction de leur plan:
http://www.avaaz.org/fr/3_ jours_pour_stopper_les_ multinationales_etoile_de_la_ mort/?bDNEpcb&v=17878
Cet accord, le Partenariat Trans-Pacifique (TPP en anglais), vise à soustraire les investisseurs des lois de nos Etats, y compris les lois d’intérêt général. D’après les différentes versions qui ont fuité, le TPP baisserait notamment les seuils de protection de la qualité de l’air et de l’eau, et compromettrait la liberté sur Internet aux États-Unis ainsi que la production de médicaments génériques à faibles coûts. Pis, les législateurs qui ne se plieraient pas aux règles du TPP seraient traduits devant un tribunal international – permettant aux firmes de poursuivre nos Etats en justice si nos anciens gouvernements ont fait passer des accords en secret!
Les négociateurs prétendent qu’il ne s’agit que d’un accord commercial visant à faciliter les investissements. Or la version de l’accord qui a fuité impose de graves limites à la protection des citoyens. Cet accord "commercial" est nettement faussé pour faire passer les profits des grandes entreprises avant les besoins des citoyens -- rien de surprenant car il a été rédigé en catimini par plus de 600 lobbyistes d’entreprises, sans concertation avec des groupes de citoyens.
Mais il y a de l’espoir: l'Australie s’oppose au système de tribunal international, et la Nouvelle-Zélande refuse le démantèlement de ses régulations tarifaires qui rendent les médicaments bon marché. Une opposition publique massive dénonçant la capacité des pays à appliquer le TPP au niveau national peut faire dérailler les négociations pour de bon. Signez la pétition et partagez-la sans modération -- les négociateurs assistent en temps réel à la déferlante de notre opposition:
http://www.avaaz.org/fr/3_ jours_pour_stopper_les_ multinationales_etoile_de_la_ mort/?bDNEpcb&v=17878
La candidate au Sénat américain Elizabeth Warren a déclaré récemment: "Les multinationales ne sont pas des personnes. Les personnes ont un cœur, elles ont des enfants, elles travaillent, elles tombent malades, elles pleurent, elles dansent. Elles vivent, elles aiment et elles meurent. Et c’est ça qui compte, car nous ne dirigeons pas ce pays pour les firmes, nous le dirigeons pour les citoyens." Atteignons un million de signatures pour empêcher les grandes entreprises de prendre nos gouvernements en otage.
Avec espoir,
Iain, Pedro, Laura, Ari, Emma, Lisa, Luca, Ricken et toute l’équipe d’Avaaz
PS - Avaaz a lancé le Site de pétitions citoyennes, qui vous permet de créer en quelques clics une pétition sur un sujet qui vous tient à coeur. Lancez-vous en cliquant ici: http://www.avaaz.org/fr/ petition/start_a_petition/?do. ps.tpp
EN SAVOIR PLUS
Négociations commerciales: une fuite plonge l'administration Obama dans l'embarras (Huffington Post)
http://www.huffingtonpost.fr/ 2012/06/16/negociations- commerciales-fuite- administration-obama-embarras_ n_1602742.html?utm_hp_ref= international
Le TPP, cheval de Troie du copyright américain en Asie Pacifique (PC INpact)
http://www.pcinpact.com/news/ 73424-le-tpp-cheval-troie- copyright-americain-en-asie- pacifique.htm?vc=1
Levée de boucliers numériques contre le Partenariat Trans-Pacifique (Pieuvre.ca)
http://www.pieuvre.ca/2012/07/ 05/tpp-web-politique/
L'accord de libre-échange transpacifique sera tout sauf libre (The Guardian, en anglais)
http://www.guardian.co.uk/ commentisfree/2012/aug/27/ pacific-free-trade-deal
Hollywood se met d'accord avec les négociateurs du TPP; les groupes de défense des citoyens sont refoulés de l'hôtel (TechDirt, en anglais)
http://www.techdirt.com/ articles/20120131/23161417605/ hollywood-gets-to-party-with- tpp-negotiators-public- interest-groups-get-thrown- out-hotel.shtml
Tableau comparatif: TPP versus ACTA (en anglais)
http://infojustice.org/wp- content/uploads/2012/03/table- 03222012.pdf
Ces firmes ont un nouveau plan pour se remplir les poches: un pacte mondial géant, assorti d'une cour internationale pour l’appliquer. Elaboré dans l'ombre depuis des années (même nos législateurs n’en savaient rien!), il s’est abattu comme une étoile de la mort sur nos démocraties. Les lobbyistes des géants du tabac, du pétrole, de l’industrie pharmaceutique, et de près de 600 autres firmes planchent sur le texte final -- qui porte notamment un coup aux lois anti-tabac, aux médicaments bon marché et à la liberté d’expression sur Internet.
Le dernier round des négociations s'achève dans 3 jours -- mais une levée de boucliers mondiale peut ébranler la confiance des négociateurs et saborder les tractations. Soyons un million de citoyens contre le coup d’Etat des firmes multinationales. Signez la pétition ci-dessous et envoyez-la à tous vos proches. Avaaz projettera le compteur de signatures sur les murs de la conférence -- afin que les négociateurs assistent en temps réel à la destruction de leur plan:
http://www.avaaz.org/fr/3_
Cet accord, le Partenariat Trans-Pacifique (TPP en anglais), vise à soustraire les investisseurs des lois de nos Etats, y compris les lois d’intérêt général. D’après les différentes versions qui ont fuité, le TPP baisserait notamment les seuils de protection de la qualité de l’air et de l’eau, et compromettrait la liberté sur Internet aux États-Unis ainsi que la production de médicaments génériques à faibles coûts. Pis, les législateurs qui ne se plieraient pas aux règles du TPP seraient traduits devant un tribunal international – permettant aux firmes de poursuivre nos Etats en justice si nos anciens gouvernements ont fait passer des accords en secret!
Les négociateurs prétendent qu’il ne s’agit que d’un accord commercial visant à faciliter les investissements. Or la version de l’accord qui a fuité impose de graves limites à la protection des citoyens. Cet accord "commercial" est nettement faussé pour faire passer les profits des grandes entreprises avant les besoins des citoyens -- rien de surprenant car il a été rédigé en catimini par plus de 600 lobbyistes d’entreprises, sans concertation avec des groupes de citoyens.
Mais il y a de l’espoir: l'Australie s’oppose au système de tribunal international, et la Nouvelle-Zélande refuse le démantèlement de ses régulations tarifaires qui rendent les médicaments bon marché. Une opposition publique massive dénonçant la capacité des pays à appliquer le TPP au niveau national peut faire dérailler les négociations pour de bon. Signez la pétition et partagez-la sans modération -- les négociateurs assistent en temps réel à la déferlante de notre opposition:
http://www.avaaz.org/fr/3_
La candidate au Sénat américain Elizabeth Warren a déclaré récemment: "Les multinationales ne sont pas des personnes. Les personnes ont un cœur, elles ont des enfants, elles travaillent, elles tombent malades, elles pleurent, elles dansent. Elles vivent, elles aiment et elles meurent. Et c’est ça qui compte, car nous ne dirigeons pas ce pays pour les firmes, nous le dirigeons pour les citoyens." Atteignons un million de signatures pour empêcher les grandes entreprises de prendre nos gouvernements en otage.
Avec espoir,
Iain, Pedro, Laura, Ari, Emma, Lisa, Luca, Ricken et toute l’équipe d’Avaaz
PS - Avaaz a lancé le Site de pétitions citoyennes, qui vous permet de créer en quelques clics une pétition sur un sujet qui vous tient à coeur. Lancez-vous en cliquant ici: http://www.avaaz.org/fr/
EN SAVOIR PLUS
Négociations commerciales: une fuite plonge l'administration Obama dans l'embarras (Huffington Post)
http://www.huffingtonpost.fr/
Le TPP, cheval de Troie du copyright américain en Asie Pacifique (PC INpact)
http://www.pcinpact.com/news/
Levée de boucliers numériques contre le Partenariat Trans-Pacifique (Pieuvre.ca)
http://www.pieuvre.ca/2012/07/
L'accord de libre-échange transpacifique sera tout sauf libre (The Guardian, en anglais)
http://www.guardian.co.uk/
Hollywood se met d'accord avec les négociateurs du TPP; les groupes de défense des citoyens sont refoulés de l'hôtel (TechDirt, en anglais)
http://www.techdirt.com/
Tableau comparatif: TPP versus ACTA (en anglais)
http://infojustice.org/wp-
samedi 8 septembre 2012
Les débuts de l'élevage industriel en France
SAUVER LE BOEUF...
Eurêka - 02/12/1970 - Durée : 25min15s
10072 vues
10072 vues
Regardez bien la date
de l'émission : le 02/12/1970 (Emission Eurêka de l'ancienne O.R.T.F.)
Malheureusement, je ne
peux pas mettre la vidéo en ligne car elle est protégée.
Vous pouvez cependant
l'obtenir auprès de l'I.N.A. (Institut National de l'Audiovisuel) au prix de
1,99 euro à l'adresse suivante :
http://www.ina.fr/video/CPF06020231/sauver-le-boeuf.fr.html
http://www.ina.fr/video/CPF06020231/sauver-le-boeuf.fr.html
Je l'ai enregistrée et
vous assure que ça vaut la peine d'entendre parler ces gens : l'animal est
moins que rien sinon une machine à faire du fric !!!
Enquête sur l'élevage de
bovins en France. Cette filière s'industrialise rapidement, avec l'aide des
avancées scientifiques, afin d'augmenter le rendement en viande. Présentation
des méthodes utilisées et visite des différents laboratoires de recherche,
particulièrement ceux de l'Institut national de la recherche agronomique,
complétée par les explications de Raymond FEVRIER, inspecteur général de la
recherche agronomique. - Raymond FEVRIER parle du manque de protéines sur notre
planète. On va pouvoir créer des viandes artificielles, qui serviront de
palliatif à ce manque. - A l'INRA à Tours, sont menées des expériences sur
l'alimentation des boeufs. Des prélèvements sont effectués à tous les stades de
la digestion grâce à des fistules. Ainsi on sait quelles nourritures sont
optimales pour le rendement en viande. - Raymond FEVRIER parle des méthodes de
stimulation de l'appétit des animaux. Il cite en particulier celle que l'on
peut appliquer à l'oie en neutralisant la partie du cerveau qui limite l'appétit.
- Visite d'un bâtiment "hôpital" où l'on assiste à l'opération d'un
boeuf. Grâce aux progrès scientifiques, en particulier sur l'alimentation, la
mortalité des vaches a fortement diminuée. Dans un bâtiment, on isole les
animaux atteint de brucellose, transmissible à l'homme (fièvre de Malte). On
utilise maintenant couramment l'insémination artificielle, qui simplifie le
travail des agriculteurs, et permet un plus grand rendement. Explications sur
la congélation du sperme. Un taureau peut ainsi avoir 100 000 descendants. -
Dans les laboratoires de l'INRA à Tours, on prépare la seconde domestication :
on maîtrisera alors entièrement l'organisme de l'animal : pilule pour les
vaches, insémination et parturition programmée. Interview de Charles THIBAULT,
directeur du département de physiologie animale à l'INRA, sur ce sujet. - Le
bovin devient donc un produit industriel, une machine à fabriquer de la viande.
Au concours de veaux de boucherie à Puylaurens dans le Tarn, ce n'est pas
l'animal le plus beau qui est primé, c'est le plus rentable. - Raymond FEVRIER
parle de la qualité de la viande du futur : l'animal est abattu plus jeune, la
viande est plus tendre, mais moins goûteuse.. En laboratoire on étudie cette
tendreté, on pourrait également mettre des enzymes dans l'animal vivant, ce qui
rendrait les morceaux de viande plus tendres et plus faciles à digérer. On peut
aussi envisager de modifier la conformation de l'animal, pour changer la
proportion de morceau à rôtir, ou à mijoter : cela pourrait se faire par sélection
d'animaux "anormaux". - Dans un centre d'insémination près de
Toulouse, on sélectionne les meilleurs bêtes, qui donneront une descendance
énorme, difforme, économique, et tendre dans l'assiette. - Raymond FEVRIER
donne son opinion sur l'univers concentrationnaire de ce type de centre, et ne
pense pas que ces méthodes de sélection puisse s'appliquer à la société des
hommes, car celle-ci ne possède pas la même stabilité dans la durée.
mardi 4 septembre 2012
Notre Poison quotidien
Notre Poison quotidien (full-length)
Source : http://www.youtube.com/watch?v=Gpp7b0oCjI4&feature=related
85 582
Ajoutée par karo2007
le 21 mai 2011
Comment les produits chimiques qui contaminent notre chaîne alimentaire sont-ils testés, évalués, puis réglementés ?
Notre
Poison Quotidien est une grande enquête de Marie-Monique Robin (Le
monde selon Monsanto) qui démontre de manière implacable comment
l'industrie chimique empoisonne nos assiettes.
Note: Ce film a uniquement été uploadé dans un but éducationnel. En aucun cas je n'ai l'intention d'en tirer avantage.
Tous droits réservés à ARTE.
Notre Poison quotidien (full-length)
Source : http://www.youtube.com/watch?v=Gpp7b0oCjI4&feature=related
85 582
Ajoutée par karo2007
le 21 mai 2011
Comment les produits chimiques qui contaminent notre chaîne alimentaire sont-ils testés, évalués, puis réglementés ?
Notre
Poison Quotidien est une grande enquête de Marie-Monique Robin (Le
monde selon Monsanto) qui démontre de manière implacable comment
l'industrie chimique empoisonne nos assiettes.
Note: Ce film a uniquement été uploadé dans un but éducationnel. En aucun cas je n'ai l'intention d'en tirer avantage.
Tous droits réservés à ARTE.
Notre Poison quotidien (full-length)
Source : http://www.youtube.com/watch?v=Gpp7b0oCjI4&feature=related
85 582
Ajoutée par karo2007
le 21 mai 2011
Comment les produits chimiques qui contaminent notre chaîne alimentaire sont-ils testés, évalués, puis réglementés ?
Notre Poison Quotidien est une grande enquête de Marie-Monique Robin (Le monde selon Monsanto) qui démontre de manière implacable comment l'industrie chimique empoisonne nos assiettes.
Note: Ce film a uniquement été uploadé dans un but éducationnel. En aucun cas je n'ai l'intention d'en tirer avantage.
Tous droits réservés à ARTE.
Notre Poison Quotidien est une grande enquête de Marie-Monique Robin (Le monde selon Monsanto) qui démontre de manière implacable comment l'industrie chimique empoisonne nos assiettes.
Note: Ce film a uniquement été uploadé dans un but éducationnel. En aucun cas je n'ai l'intention d'en tirer avantage.
Tous droits réservés à ARTE.
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